Strasbourg en octobre
--> Travel take ages
Strasbourg, c'est presque l'Allemagne, mais en français. Ou presque, en Alsacien. C'est loin de Paris, vraiment loin. Presque aussi loin que Montauban ou Moissac.
A l'aller, j'ai attrapé le Corail Téoz par un semi-miracle. Essoufflé, assoiffé, je tente alors de trouver le monsieur pénible qui passe d'ordinaire avec son chariot en fer qui fait du bruit quand il passe les portes. J'ai soif, je voudrais m'éclater une bouteille de Badoit.
Le contrôleur m'informe "qu'aujourd'hui, il n'y a pas de vente ambulante". Première déconvenue.
Je peste alors en mon for intérieur contre ce fils de truie de vendeur ambulant avec son café allemand à 6,70 € TTC. J'échaffaude des hypothèses pour expliquer son absence injustifiable. J'ai la soif de la mort, à la limite de lécher mes aisselles, et cet enculé n'est pas là. 4 heures de trajet, un seul arrêt sur le parcours, Nancy, et ses 2 mn d'arrêt. Autant dire que ça va être long. A moins que je tape une pétasse alsacienne qui beugle en Alsacien derrière moi pour lui bédave sa bouteille de Badoit.
Mais pourquoi il n'est pas là ? Merde ! Il s'est mis en grève ? Tout seul, contre la privatisation des lignes secondaires ? Il a fait une overdose de sandwiches polaires ? Il s'est fait sodomiser à mort par un légionnaire franchement libéré d'un stage commando dans la forêt de Mourmelon ? Pourquoi il est pas là, ce fils de pute de batard dégénéré de fils de chamelle manipulée génétiquement à la pisse de panthère ?
Alors que mu par la colère, mais brisé par la fatigue, je m'assoupis comme une enclume en fonte contre la vitre auréolée de tâches de graisses de cheveux, je me met à rêver des fontaines, des bouteilles, des bouteilles qui s'entrechoquent, qui s'entrechoquent, qui tintent, qui font du bruit... C'est en fait le contrôleur, qui devait être de mèche avec le vendeur ambulant absent, qui frappe avec sa poinçonneuse en fer sur la table en fer. Ce zélé préposé n'avait pu que guetter du coin de son oeil cireux le moment précis où je me suis endormi. Et il est venu vérifier que j'étais muni d'un titre de transport en règle.
Arrivé à Strasbourg, je monte dans le premier taxi qui veut bien me prendre, afin d'aller mourrir à l'hôtel. Je subis alors 10 minutes d'échauffourées verbales entre mon cocher et une collègue, sur un problème technique de zone de stationnement. En remontant, le chauffeur me prend à partie, pour se revigorer dans son bon droit. Je lui réclame tout de go le remboursement des sommes astronomiques (1 euro au bas mot) qui se sont affichées sur le compteur pendant qu'il menait sa guerre de Troie contre la profession qui "décidément ne respecte plus rien". Outre que je déclare que je me tamponne de son différent corporatiste, je lui intime de fermer sa grande gueule de gros connard de fils de pute de taxi. C'est décidé, celui là paiera pour le autres, toutes ces raclures navrantes qui se sont toujours plaints de la vie, des couloirs de bus, du temps, des étrangers, des piétons, des clients, de leur sphincter, de leur asssurance, de la police, des électeurs, de leur femme, du code de la route, de l'Urssaf, de leur connerie, leur queue qui refuse de bander et leur crédit qui les ronge. Celui-la me remboursera l'euro de merde qu'il m'a fait perdre. Il paiera pour ses congénères, dans cet acte dérisoire de ristourne, ou sinon j'irai à pied à l'hotel, avec ma maison sur le dos.
Il me vengera du batard cosmique de vendeur ambulant qui a aujourd'hui laissé son chariot pourri dans sa remise.
A l'aller, j'ai attrapé le Corail Téoz par un semi-miracle. Essoufflé, assoiffé, je tente alors de trouver le monsieur pénible qui passe d'ordinaire avec son chariot en fer qui fait du bruit quand il passe les portes. J'ai soif, je voudrais m'éclater une bouteille de Badoit.
Le contrôleur m'informe "qu'aujourd'hui, il n'y a pas de vente ambulante". Première déconvenue.
Je peste alors en mon for intérieur contre ce fils de truie de vendeur ambulant avec son café allemand à 6,70 € TTC. J'échaffaude des hypothèses pour expliquer son absence injustifiable. J'ai la soif de la mort, à la limite de lécher mes aisselles, et cet enculé n'est pas là. 4 heures de trajet, un seul arrêt sur le parcours, Nancy, et ses 2 mn d'arrêt. Autant dire que ça va être long. A moins que je tape une pétasse alsacienne qui beugle en Alsacien derrière moi pour lui bédave sa bouteille de Badoit.
Mais pourquoi il n'est pas là ? Merde ! Il s'est mis en grève ? Tout seul, contre la privatisation des lignes secondaires ? Il a fait une overdose de sandwiches polaires ? Il s'est fait sodomiser à mort par un légionnaire franchement libéré d'un stage commando dans la forêt de Mourmelon ? Pourquoi il est pas là, ce fils de pute de batard dégénéré de fils de chamelle manipulée génétiquement à la pisse de panthère ?
Alors que mu par la colère, mais brisé par la fatigue, je m'assoupis comme une enclume en fonte contre la vitre auréolée de tâches de graisses de cheveux, je me met à rêver des fontaines, des bouteilles, des bouteilles qui s'entrechoquent, qui s'entrechoquent, qui tintent, qui font du bruit... C'est en fait le contrôleur, qui devait être de mèche avec le vendeur ambulant absent, qui frappe avec sa poinçonneuse en fer sur la table en fer. Ce zélé préposé n'avait pu que guetter du coin de son oeil cireux le moment précis où je me suis endormi. Et il est venu vérifier que j'étais muni d'un titre de transport en règle.
Arrivé à Strasbourg, je monte dans le premier taxi qui veut bien me prendre, afin d'aller mourrir à l'hôtel. Je subis alors 10 minutes d'échauffourées verbales entre mon cocher et une collègue, sur un problème technique de zone de stationnement. En remontant, le chauffeur me prend à partie, pour se revigorer dans son bon droit. Je lui réclame tout de go le remboursement des sommes astronomiques (1 euro au bas mot) qui se sont affichées sur le compteur pendant qu'il menait sa guerre de Troie contre la profession qui "décidément ne respecte plus rien". Outre que je déclare que je me tamponne de son différent corporatiste, je lui intime de fermer sa grande gueule de gros connard de fils de pute de taxi. C'est décidé, celui là paiera pour le autres, toutes ces raclures navrantes qui se sont toujours plaints de la vie, des couloirs de bus, du temps, des étrangers, des piétons, des clients, de leur sphincter, de leur asssurance, de la police, des électeurs, de leur femme, du code de la route, de l'Urssaf, de leur connerie, leur queue qui refuse de bander et leur crédit qui les ronge. Celui-la me remboursera l'euro de merde qu'il m'a fait perdre. Il paiera pour ses congénères, dans cet acte dérisoire de ristourne, ou sinon j'irai à pied à l'hotel, avec ma maison sur le dos.
Il me vengera du batard cosmique de vendeur ambulant qui a aujourd'hui laissé son chariot pourri dans sa remise.
Ecrit par owen, le Mardi 20 Septembre 2005, 00:17 dans la rubrique Actualités.
Commentaires :
MDR !!!