Je vais vous raconter une scène cocasse.
A la Maison Européene de la photographie, on peut voir en ce moment une expo de Ihei Kimura sur Paris (cf le Monde 2 du week-end dernier). Comme j'ai bon goût (et des relations), j'ai obtenu une invitation pour le vernissage mardi dernier. Comme A. et moi avons une fille (10 mois), nous l'avons amené vernir aussi.
Une installation est visible après la visite, au rez-de-chaussée. Le principe : on met sa tête dans un cylindre, on crie, et on se fait photographier. Le portrait est intégré à des personnages et instantanément publié sur un écran géant. Sorte de pantins numériques, ces avatars dansent, jouent de la guitare, et gigotent selon un scénario inconnu et aléatoire...
Ni une ni deux, je me portraitise, et je portraitise ma fille (10 mois).
Le résultat artistique fût surprenant et l'artiste facétieux : mon personnage sur écran était sodomisé avec un poisson surgelé par le personnage de ma fille, pendant que je sodomisait à mon tour ma voisine avec un poireau. Ci-dessous un extrait de la fascinante cinéscénie (avec une guitare).
Vite, je vais acheter tout Freud pour le lire avant l'âge des "pourquoi".