Je suis en train de me forcer à écrire. C'est la crise des 2 mois de blogs ?

Il y a quand même un risque à l'exercice : faire fuir ses derniers lecteurs. Dejà que Lenaig, ma plus fidèle lectrice a jeté l'éponge depuis qu'elle se vautre dans le bonheur conjugal. Que Tsu s'est rappelé qu'elle avait un un mémoire de 320 kilos à tomber. Manque plus que Vinzz soit terassé par un cancer de la barbichette, et je me retrouve ici tout seul comme un rat mort.

En plus, j'ai commis plein d'erreur de débutants, comme par exemple donner l'adresse de ce blog a des amis. Mais sans me rappeler de qui. Et à mon amoureuse.

Résultat, je peux pas vraiment dire nimporte quoi. Genre : "en sortant de telle soirée j'ai vu les plus beaux yeux du Nord de la France" ou "j'ai pris trois fois de la coke hier à la fête de machin, et puis on a cassé l'armoire de la salle de bains en montant dessus pour faire du slam diving comme dans les concerts de la Mano de quand j'avais 19 ans". Non, ça je peux pas le dire. D'ailleurs, mon amoureuse doit savoir que je ne regarde pas les yeux en sortant des soirées, mais plutôt le trottoir (rapport à un de mes précédents posts). Et puis, c'est pas moi pour l'armoire, c'est les pompiers quand ils sont venus éteindre le feu chez les voisins.

Ben oui, les chats, quand tu y met le feu, ils courrent partout dans l'immeuble, c'est terrible.

Nan, tout ça n'est pô vrai. Mais ça serait arrivé, est-ce que j'en aurait parlé ?

Et si j'en avais parlé, est-ce que ça aurait vraiment intéressé quelqu'un ?