Dans la grande série "je fais nimporte quoi le dimanche pourvu d'éviter l'aile ou la cuisse", hier j'ai pris une grosse tartine. J'écris ce billet sous la contrainte de mon foie malade. 

Un ami a eu 36 ans, et nous avons donc fait un petit apéro gouter diner chez lui.

Début de soirée :
- On prend le lit pliant de L. ?
- ben non, on boit juste un verre et on rentre la coucher.

Résultat :
Rentré à 3 heures et demi, cul-secs à l'Armagnac, champagne pour faire passer le goût, levé par miracle à 9h pour une réunion à 9h30. Mon haleine de phacochère me précède de 200 mètres.

Les cuites du dimanche, c'est vraiment un truc que je croyais avoir arrété en même temps que les souflettes...

Ma sisterre Ca., miséricordieuse et talentueuse amie travaillant pour une revue de photographie a quand même accepté de me recevoir à déjeuner dans son 14ème. On a mangé à la cantine d'un studio photo en racontant des bêtises, et en disant du mal sur les gens. En partant, elle m'a donné des journaux à poser dans une librairie de province où je dois aller pendant les vacances.

J'étais content de la voir. Même si j'avais du mal à faire des phrases et que je mettais 3 heures à raconter des anedotes édifiantes et mega-péraves sans me souvenir de ce que j'avais dit au début.

Le retour en métro a été difficile. J'ai cru 20 fois faire un pâté sur mes vis-a-vis, surtout que j'étais pas dans le sens de la marche et que j'essayais de lire le journal.

En attendant, j'attend la fin de journée en essayant de travailler sans trop me trahir.

Je ne ferais pas de promesses d'ivrogne, mais le coeur y est.