Le week-end dernier, avec ma petite A. nous avons été faire du char à voile en baie de Somme. Magnifique, venté, et sablonneux. On a découvert l'ivresse de foncer à ras de l'écume avec une nef sur roulette. Un petit appart face à la mer, une bouteille de blanc dans le frigo et une bon petit pétard a fait notre bonheur.
Mais j'ai une question. Grave.
Comme se fait-il que le peuple mange t'il aussi mal en vacances ?
JOUR 1> Arrêt à la station d'autoroute entre Beauvais et Amiens. On se rêve le self pourri avec des frites. Ils ferment à 22h30, mais arrêtent de servir à 21h45, car "il faut bien 3/4 d'heure pour plier". Cela finit devant un sandwich carré et un café.
Et là, le fou rire.
Pourquoi diable ils appellent pas ça tout bêtement "Coin des machines à café", merde ? Pourquoi affubler ce truc d'un ridicule "escale des arômes"? Ils sont débiles ou quoi ? Ils ont pas vu qu'on avait compris que c'était un distributeur à café ? REVOOOOLTTTE !!! Que José Bové et les noniens s'insurgent ! Que Max Havelaar et Alain Rey interviennent ! Faites quelque chose : en plus de boire des cafés pourris, on se fout de ma gueule !!
JOUR 2> Moi et ma belle optons pour le plateau de Fruit de Mer de gros bourges sur la côte. Plus deux bouteilles de Bourgogne aligoté pour la beauté du geste.
VENGEANCE !!! HAINE !!! Les fruits de mer étaient SURGELES !!! Fuck les restos du dimanche, je vous emmerde, j'aime pas les serveurs empesés et les maîtres d'hôtel obséquieux qui me répondent "mais ils ont été pêchés ce matin" lorsque je leur pointe du doigt des crevettes encore craquantes de gel. un plateau surgelé, je peux me le faire chez moi, j'ai pas besoin de me faire dépouiller de 100 euros dans un resto de fête des mères pour ça. Bandits ! Bolkeinsteins !
JOUR 2/SOIR> Echaudés par le plateau, on se tente la brasserie de base. Quitte à mal manger, autant que ce soit moins cher. Addition divisée par deux (soit quand même toujours le prix de 6 menu gros porc -tribute to Muche- au McDo) et fringale en sortant quand même.
JOUR 3> Le Mirabellier (nom poëtique de la cafet de l'aller sur l'A16) est ouverte sur le chemin du retour. On tente d'y manger. On est des vieux maintenant, et à 21h, il faut manger un plat chaud.
En fait, il est tiède. Les frites en sont à leur 8ème bain d'huile.
Vivement les chips LeaderPrice de la maison avec un verre de Stef Cola devant "Combien ça coute".
Commentaires :
C'est scandale !
J'aime beaucoup la façon dont tu racontes tout ça, et suis flatté par le tribute to moi-même.
A bientôt.